Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d’évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d’ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu’un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l’obtention d’un grade.
Les ceintures de couleur ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur Kawaishi. On trouve dans l’ordre les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron, la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6e au 8e dan, une rouge pour 9e et 10e dan).
Les ceintures de couleurs blanche à marron correspondent à des grades nommés kyu : du 6e kyu représenté par la ceinture blanche jusqu’au 1er kyu par la ceinture marron.
Au-dessus des kyu, les niveaux sont nommés dan (degré) : du 1er dan au 5e dan, la ceinture est noire ; les 6e, 7e et 8e dan sont représentés par une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées, les 9e et 10edan par une ceinture rouge. Après la ceinture rouge, il y a une ceinture qui n’a été obtenue que par Jigorō Kanō, la ceinture blanche large (11e et 12e dan, 12e dan que maître Kano n’a obtenu qu’à titre posthume).
Les 2e et 3e dan correspondent au nom japonais de deshi qui signifie disciple.
Les 4e et 5e dan au renshi (maîtrise extérieure)
Les 6e et 7e dan au kyoshi (maîtrise intérieure)
Les 8e et 9e dan au hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées)
La 10e dan au keijin (trésor vivant).